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Laurence de Chérisey, DGS de Mirebeau (86), et Josette Métais, DGS honoraire de Loudun retraitée

Que sont ces « parrainages » DG nouveau(elle) / DG retraité(e) initiés par la Commission retraite du SNDGCT ? Une action de bénévolat fondée sur des valeurs chères au Syndicat : présence, partage, accompagnement sur le savoir, le savoir-faire et le savoir-être. Deux directrices de la Vienne font part de cette expérience professionnelle et humaine qu’elles viennent de partager au cours de l’année 2017.

 

D’où provient cette idée de parrainage ?
 
Josette Métais : L’action relève d’une initiative mise en place par la Commission retraite du SNDGCT, en lien, dans mon cas, avec l’Association des Maires de la Vienne. Le principe est simple : un(e) DG retraité(e) peut se rendre bénévole* pour accompagner un(e) collègue dans l’exercice de ses nouvelles fonctions. Dès que cette démarche a été lancée, il m’est apparu évident de faire partie de l’aventure. Je suis intervenue cinq fois. En 2011 pour accompagner le DG de la commune de Dangé Saint-Romain, puis en 2012, 2013 et 2015 auprès d’autres collègues de la Vienne, et enfin cette année où j’ai eu le plaisir de rencontrer Laurence de Chérisey.
 

 
Pourquoi avoir souhaité bénéficier de cet accompagnement ?
 
Laurence de Chérisey : J’ai pris mes fonctions de DGS à la commune de Mirebeau il y a un peu plus de six mois. Venant d’un établissement public administratif où j’ai fait mes armes durant dix années, je n’avais jamais bénéficié d’une expérience en collectivité locale. C’est lors d’une réunion locale du SNDGCT que j’ai pris connaissance de la possibilité d’être « parrainée ». Je n’ai pas hésité à m’inscrire, avec l’accord du Maire, à ce programme afin d’être accompagnée sur deux thématiques : le statut RH et les règles budgétaires, très spécifiques en collectivité.
 
Une convention tripartite a alors été conclue entre le Maire, Josette Métais et moi-même, pour une durée maximale de six mois. Durant cette période, j’ai pu rencontrer régulièrement Josette Métais, lors de réunions de deux heures ou d’une demi-journée selon les besoins. Ce temps libéré sur mes heures de travail et les réponses concrètes que j’ai reçues m’ont permis de gagner en efficacité, en productivité, de préciser mes pratiques, d’éviter des erreurs…
 
 
Quelle est la valeur ajoutée en comparaison avec une formation « classique » ?
 
Laurence de Chérisey : La relation humaine et la disponibilité. Durant ces six mois d’accompagnement, j’ai pu faire appel, lorsque j’en avais besoin, à Josette Métais, qui, totalement impliquée, a toujours répondu présente. Cette réactivité et cette souplesse d’agenda sont non seulement très appréciables mais également rassurantes !
 
Josette Métais : Le fait de résider dans une commune proche, à une trentaine de kilomètres de Mirebeau, facilite en effet les prises de rendez-vous. En dehors des sessions de travail, je reste disponible par téléphone pour répondre à une interrogation urgente. 
 

* Les frais de déplacement sont défrayés.