-A A +A

Interview - La transition écologique - Territorialis - 14 au 16 octobre 2021 - Palais des Congrès Robert Schuman - Metz

Retrouvez la thématique "Transition écologique" à l'occasion de Territorialis - 14 au 16 octobre - Palais des Congrès Robert Schuman à Metz


Interview avec Corinne HERVE, vice-présidente nationale honoraire en charge de la "Transition écologique" et Xavier BOIVERT, Pilote d el'axe "Transition écologique" au sein des Partenariats des Savoirs

C’est un axe qui s’inscrit dans une démarche de recherche-action initiée depuis 3 ans par Jacky BENHAMOU, vice-président national en charge des Partenariats.
 
La « Transition écologique » nous concerne tous. Il est important pour le Syndicat, au  travers la vice-présidence « Transitions », animé par Christophe LEFORT, d’accompagner les dirigeants territoriaux dans ce nouveau défi.
Cette vidéo marque donc l'engagement du Syndicat et est également l’occasion pour nos deux intervenants de vous présenter quelques enjeux.

Question 1 : Qu’est-ce qui vous fait présenter cette démarche tous les deux ?
  • XAVIER
 Nous sommes tous concernés.
Chaque génération a un rôle à jouer. Les anciens peuvent apporter leur expérience, leur capacité à donner du temps utile. Ceux en responsabilité peuvent agir au quotidien. Les plus jeunes peuvent apporter un autre regard et une énergie brute. C’est cette capacité à faire notre projet de façon intergénérationnel qui en marquera le mieux ses chances de succès. Et sur le défi de la transition écologique, nous avons pris l’habitude et le plaisir d’échanger, partager, et surtout imaginer des actions en direction de nos collègues DGS, démarche de recherche-action fondée sur l’analyse de pratiques ou de territoires ayant su conjuguer innovation et sobriété, afin de valoriser et diffuser l’expertise.

Question 2 : Pourquoi les DGS sont-ils particulièrement impliqués ?
  • CORINNE
La transition écologique nécessite une approche globale, qui irrigue et concerne tous les systèmes. Il faut donc une action locale et les collectivités sont là en première ligne. Mais s’agissant d’une discipline totale et d’une approche globale, il faut que la gouvernance s’en préoccupe et s’en donne les moyens, sans quoi les actions n’auront que peu d’impact et seront difficilement pérennes.
 
Dans ce but, le DGS peut être, sous l’autorité des élus, le "chef d'orchestre" de cet écosystème².

Question 3 : Justement, qu’appelez-vous écosystème ?
  • XAVIER
L’écosystème désigne pour moi ce qui compose un ensemble d’éléments de façon organisée. Nous parlons ici d’écosystème comme l’ensemble des entités qui interagissent sur un territoire, les premiers étant une forme de biocénose (c’est l’ensemble des êtres vivants dans un milieu donné) et le second, de biotope (qui est un milieu présentant des conditions de vie homogènes).
L’idée est à la fois de comprendre nos relations et de le faire selon les principes même de la discipline dont nous souhaitons désormais nous rapprocher : l’écologie en tant que science de l’habitat.
 
Dans cette perspective, nous sommes portés par la démarche des « Partenariats des Savoirs » du SNDGCT qui, comme la nature elle-même, expérimente, reproduit ce qui fonctionne, questionne ce qui dysfonctionne et diffuse....
 
Cette démarche repose surtout sur l’innovation et la mutualisation des bonnes pratiques en réunissant des DGS, des cadres dirigeants du privé et des universitaires qui s’engagent pour contribuer ensemble au développement durable des territoires par la transition écologique.
 
Question 4 : Avez-vous un message particulier à faire passer auprès de nos collègues DGS ?
 
  • CORINNE
Les DGS sont des acteurs majeurs des territoires.
Notre ambition à travers cette vidéo, et les ateliers programmés lors de la prochaine édition de TERRITORIALIS, est de leur proposer une approche et une méthodologie de mise en dynamique de nos écosystèmes.