Les premiers retours des matinales sont très enrichissants et mettent en exergue, avec une acuité propre à chaque UR, des problématiques identifiées à l'échelle nationale.
« La matinale organisée avec l'UR Guyane nous a permis de donner chair aux "irritants" et aux freins à l'exercice des fonctions. Nous avons collégialement choisi d’approfondir la thématique 2 (Quelles thématiques proposer pour répondre aux besoins des directions générales d'aujourd'hui et de demain dans l'exercice de leur métier ?).
Les échanges ont insisté sur la définition floue du métier de DGS, distinguant la notion de fonction de celle de métier. Cette confusion, particulièrement prégnante en Outre-mer où de nombreux DGS débutent sans epérience territoriale, alimente la perception du DGS comme un « simple secrétaire » et du maire comme le véritable Directeur Général. Cela résonne directement avec le constat de l'étude sur le manque de définition claire des responsabilités et l'écart de perception du rôle de chacun qui crée des tensions difficiles à gérer. En conclusion, il est apparu qu’un statut normé serait plus sécurisant, pour protéger nos carrières et légitimer nos grades face aux difficultés que l’on rencontre dans l’exercice de nos fonctions. Il faut permettre au DGS d'être un chef d'orchestre respecté. » rapporte Farouk Amri, Président de l’UR Guyane
« Notre après-midi de travail complété par notre Assemblée Générale, a été un moment clé de la concertation « Image et Avenir ». Sur un format de 2h30 incluant un atelier dynamique, une quinzaine de représentants des 5 sections départementales étaient présents.
Les échanges ont été rythmés par la présentation de l'étude et des discussions approfondies sur les deux premières thématiques (Quels services aux adhérents ? et Quelles thématiques proposer pour répondre aux besoins des directions générales d'aujourd'hui et de demain dans l'exercice de leur métier ?)
De ces débats passionnants ont émergé plusieurs grandes idées notamment sur le statut et la reconnaissance du métier de DGS. Mais aussi la place des retraités et le mentorat : comment le syndicat peut-il organiser l'accompagnement des nouveaux collègues ? La question du mentorat et du tutorat est essentielle. Nous devons collectivement réfléchir à la place des retraités : comment faire le lien, les impliquer, et organiser un mentorat naturel et fluide pour faciliter la prise de poste ? Il est vital de capitaliser sur leurs expériences et de préparer cette transmission avant même leur départ à la retraite.
En Aquitaine, nous sommes convaincus que ces contributions, issues de nos échanges et de la réalité du terrain, vont enrichir et étoffer le projet d’avenir du syndicat. » détaille, Karine Longaive, Présidente de l’UR d’Aquitaine
« L'Union Régionale Île-de-France a organisé une matinale du bureau régional, réunissant les représentants de toutes les sections départementales. Nous avons ciblé trois thématiques clés parmi les huit proposées, reflétant les préoccupations localement. En premier lieu, la clarification de la fonction de DGS, visant à définir précisément les responsabilités et attendus du poste en s'appuyant sur les travaux en cours de la RFGP pour une reconnaissance accrue. Nous avons également longuement échangé sur l'optimisation de la communication syndicale. Nous proposons la consolidation des outils numériques sur une plateforme collaborative unique pour améliorer la fluidité de l'information et valoriser les travaux des commissions. Enfin nous avons évoqué, la refonte des partenariats stratégiques, par la mise en place d'une segmentation claire (partenaires institutionnels, techniques, financiers) et le développement d'une stratégie axée sur la production d'expertise et l'influence, au-delà de la seule dimension financière. » ajoute Laurent Bacquart, Président de l’UR Île-de-France
« Une vraie implication des collègues a été constatée lors de cette réunion, et ils étaient ravis de réfléchir ensemble sur 2 thématiques dégagées par l’étude. L'étude préparatoire, qui a servi de base à nos discussions et de levier favorable, s'est avérée être un excellent support. Nous étions une vingtaine de participants, formant un groupe mixte de DGS et DGA issus de communes et intercommunalités, avec une forte parité et la représentation des 8 départements de l'Union Régionale. La présence de nouveaux DGS aux côtés d'anciens a enrichi les échanges, et le brainstorming, aiguillé par l'AFNOR, a structuré nos réflexions.
Concernant la première thématique, axée sur la prise de fonction du DGS et la relation avec l'élu, il est apparu essentiel de travailler avec le CNFPT, surtout pour les nouveaux DGS, afin de les aider à "atterrir" sur la fonction. Nous devons développer un accompagnement des nouveaux DGS et communiquer davantage sur la vie des sections. Il est également crucial de faire vivre les mentorats qui existent déjà. Par ailleurs, nous devons chercher à faire reconnaître la charte du DGS quand elle existe, et cela passe aussi par des conventions de partenariats avec les AMF départementales et les centres de gestion. L'objectif est clair : renforcer la légitimité et la reconnaissance de notre rôle auprès de nos partenaires élus.
La seconde partie de nos échanges a porté sur un enjeu majeur : la reconnaissance et l'évolution du statut du DGS. Il est impératif de construire le récit de notre fonction de DG dans le temps, d'adopter une stratégie des petits pas. Le DGS était auparavant un notable de la collectivité, le défi aujourd’hui est de mieux faire connaître nos fonctions et missions. Il y a un déficit de notoriété qu'il faut absolument combler. Cela implique d'avoir une lettre de mission et un statut clair. Nous devons nous assurer de ne pas être "condamnés" sur tous les plans en l'absence de cadre défini. Nous devons également travailler activement à assurer la visibilité de la fonction et sa désirabilité avec les autres associations pour porter nos messages. Enfin, il est important de travailler la transférabilité du passage de la fonction de cadre à la fonction de DG, en particulier pour les nouveaux DGS qui étaient cadres dans des collectivités plus grandes. » précise Frédéric Brocard, Président de l’UR Rhône-Alpes
Les échanges ont insisté sur la définition floue du métier de DGS, distinguant la notion de fonction de celle de métier. Cette confusion, particulièrement prégnante en Outre-mer où de nombreux DGS débutent sans epérience territoriale, alimente la perception du DGS comme un « simple secrétaire » et du maire comme le véritable Directeur Général. Cela résonne directement avec le constat de l'étude sur le manque de définition claire des responsabilités et l'écart de perception du rôle de chacun qui crée des tensions difficiles à gérer. En conclusion, il est apparu qu’un statut normé serait plus sécurisant, pour protéger nos carrières et légitimer nos grades face aux difficultés que l’on rencontre dans l’exercice de nos fonctions. Il faut permettre au DGS d'être un chef d'orchestre respecté. » rapporte Farouk Amri, Président de l’UR Guyane
« Notre après-midi de travail complété par notre Assemblée Générale, a été un moment clé de la concertation « Image et Avenir ». Sur un format de 2h30 incluant un atelier dynamique, une quinzaine de représentants des 5 sections départementales étaient présents.
Les échanges ont été rythmés par la présentation de l'étude et des discussions approfondies sur les deux premières thématiques (Quels services aux adhérents ? et Quelles thématiques proposer pour répondre aux besoins des directions générales d'aujourd'hui et de demain dans l'exercice de leur métier ?)
De ces débats passionnants ont émergé plusieurs grandes idées notamment sur le statut et la reconnaissance du métier de DGS. Mais aussi la place des retraités et le mentorat : comment le syndicat peut-il organiser l'accompagnement des nouveaux collègues ? La question du mentorat et du tutorat est essentielle. Nous devons collectivement réfléchir à la place des retraités : comment faire le lien, les impliquer, et organiser un mentorat naturel et fluide pour faciliter la prise de poste ? Il est vital de capitaliser sur leurs expériences et de préparer cette transmission avant même leur départ à la retraite.
En Aquitaine, nous sommes convaincus que ces contributions, issues de nos échanges et de la réalité du terrain, vont enrichir et étoffer le projet d’avenir du syndicat. » détaille, Karine Longaive, Présidente de l’UR d’Aquitaine
« L'Union Régionale Île-de-France a organisé une matinale du bureau régional, réunissant les représentants de toutes les sections départementales. Nous avons ciblé trois thématiques clés parmi les huit proposées, reflétant les préoccupations localement. En premier lieu, la clarification de la fonction de DGS, visant à définir précisément les responsabilités et attendus du poste en s'appuyant sur les travaux en cours de la RFGP pour une reconnaissance accrue. Nous avons également longuement échangé sur l'optimisation de la communication syndicale. Nous proposons la consolidation des outils numériques sur une plateforme collaborative unique pour améliorer la fluidité de l'information et valoriser les travaux des commissions. Enfin nous avons évoqué, la refonte des partenariats stratégiques, par la mise en place d'une segmentation claire (partenaires institutionnels, techniques, financiers) et le développement d'une stratégie axée sur la production d'expertise et l'influence, au-delà de la seule dimension financière. » ajoute Laurent Bacquart, Président de l’UR Île-de-France
« Une vraie implication des collègues a été constatée lors de cette réunion, et ils étaient ravis de réfléchir ensemble sur 2 thématiques dégagées par l’étude. L'étude préparatoire, qui a servi de base à nos discussions et de levier favorable, s'est avérée être un excellent support. Nous étions une vingtaine de participants, formant un groupe mixte de DGS et DGA issus de communes et intercommunalités, avec une forte parité et la représentation des 8 départements de l'Union Régionale. La présence de nouveaux DGS aux côtés d'anciens a enrichi les échanges, et le brainstorming, aiguillé par l'AFNOR, a structuré nos réflexions.
Concernant la première thématique, axée sur la prise de fonction du DGS et la relation avec l'élu, il est apparu essentiel de travailler avec le CNFPT, surtout pour les nouveaux DGS, afin de les aider à "atterrir" sur la fonction. Nous devons développer un accompagnement des nouveaux DGS et communiquer davantage sur la vie des sections. Il est également crucial de faire vivre les mentorats qui existent déjà. Par ailleurs, nous devons chercher à faire reconnaître la charte du DGS quand elle existe, et cela passe aussi par des conventions de partenariats avec les AMF départementales et les centres de gestion. L'objectif est clair : renforcer la légitimité et la reconnaissance de notre rôle auprès de nos partenaires élus.
La seconde partie de nos échanges a porté sur un enjeu majeur : la reconnaissance et l'évolution du statut du DGS. Il est impératif de construire le récit de notre fonction de DG dans le temps, d'adopter une stratégie des petits pas. Le DGS était auparavant un notable de la collectivité, le défi aujourd’hui est de mieux faire connaître nos fonctions et missions. Il y a un déficit de notoriété qu'il faut absolument combler. Cela implique d'avoir une lettre de mission et un statut clair. Nous devons nous assurer de ne pas être "condamnés" sur tous les plans en l'absence de cadre défini. Nous devons également travailler activement à assurer la visibilité de la fonction et sa désirabilité avec les autres associations pour porter nos messages. Enfin, il est important de travailler la transférabilité du passage de la fonction de cadre à la fonction de DG, en particulier pour les nouveaux DGS qui étaient cadres dans des collectivités plus grandes. » précise Frédéric Brocard, Président de l’UR Rhône-Alpes
Intéressées, intéressés, veuillez contacter Karine Icard : karineicard@sndgct.fr - 06 71 36 38 79
https://www.calameo.com/read/007243686e74ac49001ba
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